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Pissaro, Gelée blanche
C'est l'hiver, un homme marche, chargé d'un lourd fardeau, petit, perdu au milieu du tableau. Quelques arbres isolés sont posés sur un paysage de collines, des sillons se dessinent en diagonale tandis que le chemin, (mais est-ce un chemin ?) part sur la droite.

C'est un paysage éclairé par une lumière matinale, le jaune pâle du soleil et le bleu irréel de la brume mélangée à la rosée. Sur un sentier entre champs et arbres marche un homme seul. Il a un peu froid, le cœur gros mais se sent incroyablement libre.

Hélène


 
Du blanc, du gris, du noir aussi me semble-t-il… Une certaine luminosité. Un arbre pour seul décor et…. Et quoi encore ?
 

Il s 'en va en marchant péniblement, chaque matin sur ce sentier entre champs et arbres. Ce matin là, le soleil pâle de l'aurore ne parvient pas à réchauffer la terre gelée, dure sous ses pieds. Bleue la brume matinale, bleue l'herbe et la rosée, bleue la petite fumée qui sort de sa bouche et de son nez. Tout est bleu, froid, et pourtant il aime le paysage offert à ses yeux, comme si la vue de ces courbes familières apaisait son âme.

Hélène