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L'écrit de Vincent |
Un rêve, un jour, surprit l'interface de mon sommeil: je voyais planer jusqu'à la lune un piano à queue aussi long qu'un porte-avions trop court agrémenté d'une affichette : «Défense d'utiliser l'ivoire pachydermique.» Taillé dans le marbre de cas rares avec des veines aurifères, les cordes en boyaux de cuivre à la recherche des timbres cuivrés, et les touches quasi parallélépipédiques en bois de baobab malgache. Malheureusement, je me réveillai; sans sursaut. Je survolai sans étonnement le paysage alentour, les yeux tout chassieux. Le piano était bien là, étonnant, déglingué, tel le bastringue du café du coin de la rue, en pire: une tuyauterie sanitaire à la place des cordes. [ |
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