Cette fois-ci, on est parti d'un petit texte d'Eugène Guillevic, «La maison d'en Face», Gallimard. Chacun des enfants à eu le loisir de reconnaître une maison sans pour autant pouvoir décider de quelle maison il s'agissait vraiment. L'univers familier n'est pas totalement connu. On est alors parti en balade dans le village et au fur et à mesure que nous avancions, chacun avait l'impression de retrouver la maison d'en face dont il était question dans le texte. On s'est arrêté, et à l'endroit même où nous étions, il y avait une maison en face que chacun s'est évertué à présenter dans un petit texte très court.

Quelques idées pour les séances suivantes : quelques enfants on cherché verbalement à savoir ce qu'il y avait derrière les portes closes. (Cf. site de Thibault Saintin)
Voilà pour la description. Il faut maintenant essayer d'en venir aux personnages. On repart jusqu'à un terrain qui permet de voir de loin l'arrière de la bâtisse que nous avions décrite précédemment. Et là, on se poste silencieusement, enfin, le plus silencieusement pour essayer de relever tous les bruits auxquels on ne fait jamais attention... Ces consignes simples, mais qui sont relativement identiques depuis la première séance, ont permis aux enfants de sept à douze ans de produire des textes que vous pouvez consulter sur ce même site. On remarquera, à toutes fins utiles, l'écriture des enfants qui évolue, les éléments qu'on retrouve d'une fois sur l'autre "Je vois, il y a...", et une manière particulière à chacun d'appréhender la réalité.

Pour rompre avec le type de travaux d'écriture que nous avons proposé jusqu'à présent, les travaux de la semaine prochaine seront radicalement différents. Il ne s'agira plus de décrire ce que l'on voit, il ne s'agira plus d'appréhender un espace à la fois familier et riche d'inconnu.