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L'écrit du troisième landais

Ce que j'aime dans Landes le Gaulois ce sont ses volets refermés des maisons où l'on devine des gens endormis après une nuit de veille (ou sont-ils en vacances ?), c'est le va et vient des personnes sur la place du village passant plus d'une heure dans les trois commerces pour acheter : qui un pain, qui une tranche de pâté pour le repas du midi mais aussi pour prendre des nouvelles de chacun, ce sont ses enfants riants, libres de jouer sous la surveillance collégiale des villageois, ce sont les bruits des enfants criant, jouant, que l'on devine gais dans la cour de récréation, c'est le bruit des outils électriques des personnes redonnant une âme aux maisons, c'est le chant des oiseaux annonçant le printemps, ce sont les gestes de la main et sourires des plus pressés qui se saluent en passant, c'est le monument aux morts, non pas pour sa fonction primaire, quoi que, mais pour ce qu'il m'évoque: un point de repère sur la route pour rejoindre mon bien-aimé, ce sont ses cheminées sans fumée, symbole d'un temps clément, ce sont ses toits panachés à qui la mousse donne un cachet comme les cheveux blancs la sagesse sur la tête des anciens, c'est ce détour des grands axes qu'il faut faire pour y arriver.