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Collection de collections

  Voilà. Je décidai de faire des collections d'idées de collections. Notamment photographiques. Des vieilles portes en bois, portails ou petites portes. De poignées de portes. De fenêtres. Mais je ne les ai pas même commencées. Par contre, j'ai commencé celle des devantures de café, boulangeries, mais seulement celles des endroits et des instants où nous nous arrêtions. [Cliquez l'image pour y accéder.]
  Autre collection commencée : celle des mises en abîme ; je n'ai pas persévéré dans cette voie, j'ai dû oublier.

La collection des chemins est plus fournie : chemins de terre, chemins d'herbe aux traits à peine marqués par le passage d'un véhicule, chemins invisibles.
Oubliés les chemins de fer. [Cliquez l'image pour accéder à cette collection.]

Collection d'érosion de forteresses médiévales.
Collection de courants d'eau.
Collection de plaques commémoratives de la deuxième guerre mondiale.
Collection de grimaces.
Collection d'absence de collections.
Collection d'instants pittoresques : camper au bord de l'eau face à des ruines.
Collection du temps qui passe : on n'a guère le choix d'y passer outre.
Collection de ciels pluvieux, à peine pluvieux, non pluvieux et surtout non-ensoleillés.

 

Écrit sur la route :
  Paysages parcellaires de bocage où des arbres, différents par leur taille font des haies. Parcelles inégales très géométriques mais peu symétriques. Où des rus, ruisseaux, rivières gonflés par les pluies incessantes naviguent parmi les terres, les coupant de leur érosion, comme des rasoirs d'eau. Terres à la toponymie incertaine. Les rivières méandreuses rivalisent de courant, autre rivalité avec les circonvolutions des routes qui donnent des points de vue vastes sur des étendues de verdure herbeuse ou d'arbres clairsemés ou en forêts au loin. Une bâtisse découvre son visage dans la sinuosité de la route. Des ruines châtelaines apparaissent, témoins de leur disparition progressive.
"Descente rapide, tournants brusques".