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Dans la rue
du Change, je me promène en écoutant
attentivement les bruits de fond et faisant attention aux
moindres détails. J'entends deux de mes camarades qui
parlent de jeux vidéo plus qu'ils ne travaillent. Je
passe devant un magasin qui écoute "Anastasia"
à la radio. Je croise une amie dans la rue, je
discute deux petites minutes. Puis je croise un homme qui
promène son vélo, mon regard se
détourne sur «le carton numéro 43».
Dans cette rue le gigot prêt à cuire est
à 71,00F le kilo, la guitare classique est à
750,00F, l'épée d'un mètre est à
1669F alors que le petit couteau est à 150F. Je passe
sur un pont, la rivière en crue est contemplée
par un chaîne du seizième siècle. Je
vois une amie qui poursuit un vieille dame, la boutique
«SAXO» est fermée et rouvre le 15 avril. La
pluie tombe et les parapluies s'ouvrent, je ne vois pas
beaucoup de jeunes dans la rue mis à part mes
camarades. Deux personnes discutent de "Jack Lang" :«oh
voui ... si les gens étaient comme lui...
voui...». Les gens passent et moi je les contemple et
recontemple. Je passe à coté d'une 406
immatriculée 9696 NH 56 . Un homme boit son
café dans le bar "Saint Martin" en lisant le journal.
Je passe devant une boutique qui a deux paillassons : un
paillasson et le "petit Vendômois". Je remarque qu'un
de mes camarade m'espionne. Un de mes compagnons utilise son
parapluie comme bouclier et un autre comme un bâton
télescopique. Dans le magasin "Coccinelle", les
bonbons sont très chers. Ils écoutent
"Nostalgie" et le rayon charcuterie donne faim.
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