ACCUEIL SOMMAIRE ENFANTS  

De la place à chez moi.

Je commence par partir par la place.
Je commence par la droite et je pars tout droit.
Il y a un carrefour et on tourne à droite.
Et je traverse le terrain, et il y a un château et un STOP.
Je regarde à droite et à gauche et je pars tout droit.
J'habite dans la ferme et mon chien se balade et il s'appelle Milou.
Il y a aussi chez moi un four à pain, une étable et un bois.

Alban

 
***

Arriver sur la place, aller à la mairie, prendre la direction de Vendôme, faire deux kilomètres, troisième à droite, pancarte «le Grand Chêne». Vous passez devant une maison, un parc avec des poules, des canards, des oies. Puis vous voyez une grande maison. Juste après chez moi, il y a un étang avec des canards, c'est chez moi, le «Bois de Millepertuis».

Aline

***

Pour aller de la place à chez moi.
Il faut se mettre dos à l'école, passer devant un abribus et traverser la rue. Il faut tourner à gauche et descendre. Un peu après, il faut tourner à droite. Dans cette ruelle il y a un marronnier et les marrons tombent en automne, il y a des bosses sur le sol. Au bout de la ruelle, il faut tourner à gauche. On passe devant une grange restaurée puis devant une maison où des chiens gueulent.

Alizé

***

Alors pour aller chez moi il faut passer par l'école. Après on va toujours tout droit et on arrive à un carrefour. On va toujours tout droit et on voit la pancarte «La Moulinière». Il y a trois maisons, je suis la dernière. Le numéro «6».

Céline

***

Vous êtes sur la place. Vous voyez le service à incendie. Vous passez devant la mairie, devant chez Ginette, devant l'impasse où habite Philippe, devant la salle de gym.
Après, vous tournez dans le chemin à gauche, vous continuez toujours tout droit et vous passez devant le bois. Vous tournez, toujours en longeant le bois de Bourges. Vous arrivez sur la route qui mène à Saint Nectaire. Vous tournez à droite et vous dépassez le calvaire. Un peu après, il y a un chemin que vous prenez, il est plein de creux et de bosses. Vous tournez la tête et vous allez voir un chevreuil ou une biche. Vous continuez et vous allez arriver à une route. Vous la prenez et vous allez toujours tout droit, c'est la rue de la hoquetière. Vous continuez puis vous tournez à gauche. Vous arrivez sur une immense route ! Vous passez devant le bar, la boulangerie café et la pharmacie. Allez tout droit et tournez à la deuxième à gauche. Vous longez une petite route. Vous passez devant la piste de kart, vous traversez une rivière puis vous longez le mur d'un cimetière. Vous arrivez à un carrefour. Là, vous allez voir une maison avec une belle façade blanche. Et celle d'à coté, avec une affreuse façade marron, c'est ma maison à moi, Léa.

Léa

***

Je suis sur la place de l'église.
Je passe devant chez Antoine.
Je descends en bas et j'arrive chez moi.
Devant chez moi il y a un portail vert avec des grands saules et un mur.
Devant les saules il y a un balcon.

Samuel

 

***

Mademoiselle qui êtes assise sur ce banc au siège glacé, venez donc partager un pichet de café au coin de mon feu. Je vous dirai la haine et l'espoir, l'eau et le vent. Venez !
Vous voyez, le soleil vient de se lever, j'habite par là. Nous rejoindrons cet endroit, ce mur où sont les affiches. Nous marcherons vers le soleil. Là c'est l'ancien local des pompiers, la commune y remise des outils. Nous longerons la cour de la mairie. Ici, attention en traversant, de gros camions arrivent souvent d'Herbault. Toujours vers le soleil. Plus loin, un petit renfoncement tout sombre où l'on peu s'embrasser, discrètement, dans le silence. Plus avant vous verrez cet anneau de fer rouillé, ancré dans la pierre, c'était pour attacher les chevaux. Il est seul, on n'attache pas les autos. Vous verrez un paon dans un grand saule. Au printemps il appelle : « LEON ! LEON !». Souvent je lui répond : « LEON ! LEON !». J'aime crier. Vous verrez ce vieux mur de pierres, scellé de mousses et de giroflées. En face quelqu'un a dressé des échelles, des dizaines d'échelles pour monter au ciel. Nous arriverons dans le quartier nouveau, des pavillons. Nous tournerons vers la ferme, un ancien monastère.
J'habite au bout de l'impasse, là où sont les deux sapins, à la fin du goudron, au début de la terre.

Philippe

***