Vingt-quatre heures d'écriture pendant lesquelles deux écrivants se relayaient sur la place du village régulièrement. Quelques tréteaux, une grande planche, quelques chaises et de quoi écrire.
Première étape de l'atelier : Georges PEREC, Tentative d'épuisement d'un espace parisien...
L'écriture à pour objet de reconstruire un espace familier à chaque participant qui sera susceptible de l'étonner. Pendant l'écriture, bon nombre de participants ont été étonnés par l'activité qui régnait sur le village 24 heures sur 24 et notamment pendant la nuit.
Un mouvement d'écriture pendant la journée et la nuit; des visites régulières de villageois intrigués. Un petit coup à boire régulier, un casse-croûte de temps en temps et le tour était joué.
Les écrivants se sont relayés selon un emploi du temps établi à l'avance. Des curieux, des badauds sont venus voir ce qu'il se passait sur cette place et certains ont écrit. Certains ont parlé de l'impossibilité dans laquelle il se trouvent d'écrire. D'autres de leurs cours de français... L'échange oral autour de l'écrit a été aussi fructueux que la rédaction de cette tentative d'épuisement...

Ce travail d'écriture amusant et intéressant à été la victime d'on ne sait quoi, et une partie des textes a disparu. Nous en avons retrouvé vingt pages que nous livrons à votre curiosité.

Nous le publions plus de dix ans après son écriture. Les traces ont disparu, d'autres réapparaissent.